la logistique pour les actions de guérilla contre l'ennemi ; l'activité de Philippe s'étendait sur une large portion du territoire français : Berry, Limousin, Périgord, Agenais, Massif central.
Le 4 février 1944, à l'issue d'une rencontre à Terrasson, Daunois et « Le bourgeois » obtiennent de « Philippe » la promesse de deux parachutages dans un délai de deux à trois semaines, sous réserve que les responsables du maquis Dujaric aient la possibilité de mettre à disposition une aire de recueil répondant aux critères de sélection du S.O.E. ( balisage, éclairage, protection etc……)

Pierre et 7 compagnons inaugurent la «  Résidence Les Grattes Chats

Le 10 octobre 1943, ils sont huit réfractaires vivaient au camp des Grattes chats :
Pierre Gauthier est l'un d'eux. Il sera « Pitchounet », sans doute baptisé ainsi par ses pairs étant le plus petit et le plus jeune de la troupe ; ils y séjournent pendant près de quatre mois d'un hiver très rude, dans des conditions plus que précaires ; ils logent dans une cabane de vigneron, sans chauffage ni éclairage ; ils aident les cultivateurs aux travaux des champs, et ceux-ci leur donnent en échange de la nourriture qu'une jeune fille apporte.
L'armement dont ils disposent n'est guère dissuasif et presque ridicule, pas de quoi effrayer leurs ennemis : deux fusils de chasse, une carabine Winchester, deux pistolets et très peu de munitions; mais ils ont la foi … et l'inconscience de la jeunesse .
Un garde mobile en rupture de ban avec le régime, leur apprend le maniement et l'entretien de leurs précieuses armes ; ils patientent courageusement espérant des jours meilleurs.
La nomadisation du camp Dujaric

Laissons parler Pierre
  « Le 4 février 1944 quand nous quittons les Grattes chats nous sommes dix huit lorsque nous posons nos sacs à Marquoil, mais dès le 10 nous reprenons la route et c'est à Broleau, près de Villac que nous installons le camp. Entre temps l'effectif s'est accru,

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