du Maréchal Pétain.
Le second fait se situe dans les derniers jours d'octobre 1940. Il s'agit de la rencontre à Montoire ( Loir et Cher ) entre le chancelier allemand et le chef de l'Etat Français en vue de promouvoir une collaboration entre les deux nations ; cet accord, chacun l'interprétait à sa façon, l'allemand souhaitant  une participation stratégique à la guerre, le français cherchant à gagner du temps et à améliorer le sort des 2 millions de prisonniers en Allemagne. Mais la poignée de main d'accueil entre Hitler et Pétain fut largement diffusée et commentée dans le sens voulu par chacun et cela ne pouvait convenir au Lorrain patriote qu'était Daunois.

En octobre 1940, pour prévenir une probable pression des nazis, le gouvernement de Vichy décida d'un régime discriminatoire à l'égard des français de confession juive ; Daunois intervient aussitôt pour prévenir et protéger des juifs menacés d'arrestation et de déportation.
Lorsque parurent les lois concernant d'abord la relève, puis le service du travail obligatoire (S.T.O). le 6 février 1943, le docteur fit en sorte que la contribution à l'effort de guerre allemand fut aussi faible que possible dans le Terrassonnais, en jouant sur plusieurs registres.
Requis, ainsi qu'un autre docteur, pour apprécier l'aptitude des jeunes Terrassonnais à travailler en Allemagne, et permettre ainsi aux jeunes allemands de participer à la croisade contre le bolchevisme en recueillant gloire et décorations, Daunois et son confrère constatèrent, au nez et à la barbe de l'inspecteur du travail allemand, que 82% des « conscrits » étaient inaptes pour le service ! Pauvre France…..
Avec la complicité des maires des communes, il modifia l'état civil des hommes en délicatesse avec les services du S.T.O.
Non content de cela, il invita les réfractaires au travail à rejoindre dans les campagnes les camps de maquis en formation.


Novembre 1942, la pression allemande s'accroît mais l'espérance ne faiblit pas.

En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8

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