B -14715
tatoué sur son avant bras gauche,
c'est le numéro qui sera sa seule identité jusqu'à sa libération.


Ecouter Georges c'est se laisser submerger par une
avalanche de sentiments  très divers.

Même si l'on pense tout savoir  sur les pages tragiques de la déportation, même  si l'on est certain d'avoir vu tout ce qu'il y avait à voir sur le sujet, on est vite
dépassé par le récit, par la voix, par le regard , par la volonté qui se dégage de cet homme, par la conviction qu'il veut faire partager.

Les quarante adolescents de classes de troisième  qui l'ont écouté en silence garderont son message humain
comme un précieux moment de privilège.

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