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À l'âge
de 14 ans, avec l'accord de ses parents, Lucien,
caprice d'enfant peut-être, veut poursuivre ses études
dans les écoles d'Enfants de troupe. Après concours,
il entre en 1938 à l'École militaire préparatoire
d'Épinal . Mais la guerre survient et Lucien n'attend
que le moment de prendre part aux combats. En juin
1940, ce sera une occasion manquée ; en attendant
il suit partout en France les pérégrinations des écoles
d'enfants de troupe, notamment à Valence, puis
dans l'Ain au camp de Thol. Avec une trentaine
de camarades, il fait le mur en mai 1944 pour rejoindre
les maquis de l'Ain sous les ordres d'un chef prestigieux,
le Colonel Romans-Petit, et, âgé de 19 ans,
il partage la vie éprouvante mais exaltante du
maquis et participe à toutes les actions de guerilla
contre l'occupant nazi.
A la fin de la guerre Lucien est sous-officier dans
l'Armée des Alpes et veut rejoindre l'Extrême-Orient
pour poursuivre le combat, cette fois contre le Japon.
Mais, à son corps défendant, sa carrière militaire
ne dépassera pas Saïgon ; rentré en France en
1948, il commence une longue vie professionnelle
dans l'industrie du pétrole.
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Lucien
Lemarchand a terminé sa carrière comme Sergent-Chef.
Titulaire de la croix, de Guerre 1939-1945 avec étoile
de bronze, il est décoré de la croix du combattant
et de celle du Combattant volontaire de la Résistance.
Il porte en outre les médailles commémoratives
de la Guerre de 1939-1945, d'Indochine et la médaille
coloniale avec agrafe Extrême-Orient.
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