Plaque de prisonnier de guerre du  stalag V 1

« À  notre camarade en souvenir de ses amis de la section U.N.C. d'Andrésy »


Ah ! ces artilleurs … et par Sainte Barbe !

Roger, notre artilleur de la Ligne Maginot, se souvient-il encore comment pointer un 155 court ?
Soyons sérieux… Roger , c'est d'abord la convivialité, dans l'art de transformer un apéro en buffet dînatoire ! C'est aussi, et surtout, la délicatesse quand il parle de Jeanne.
C'est enfin le soldat qui se souvient et raconte à Lucien l'humiliation du 23 juin 1940, la captivité, les stalags, le Kommando de travail forcé, et le long périple du retour , à pied, en train, de la Silésie à Valenciennes en passant, par la Pologne et la Russie profonde, qui mettra fin à 62 mois d'exil, avant de retrouver Jeanne, sa belle lorraine.

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De l'artillerie  avec  canons, et chevaux à l'artillerie, sans canons, ni chevaux, de Metz à Metz, en passant par la Ligne Maginot, les stalags en Silésie, Czestochowa et Kalinine au-delà de Moscou…

Roger Berthe est né le 12 juillet 1914à Frelinghien dans le Nord

Son parcours

Il fait son service militaire au 39°  R.A.R.F. à Metz en 1935

Maréchal-des-Logis en 1937,  il rengage cette même année. En 1940 il est fait prisonnier à Saint Dié le 23 juin et se retrouve en stalag, d'abord dans la région de Stuttgart, puis en Silésie au bord de l'Oder dans une région aujourd'hui en Pologne.

Le 24 janvier 1945 il est « libéré » par l'Armée rouge, c'est-à-dire emmené en Pologne, puis dans la région nord de Moscou et ne rejoindra l'ouest qu'en juillet  et la France qu'au 1° août 1945.

Nommé Maréchal-des-Logie-Chef, puis Adjudant, il rejoint la région de Metz dans un régiment d'instruction de l'Artillerie.

Il quitte l'Armée le 1 octobre 1946 comme Adjudant-Chef.

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