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blessés »
Quant au rôle de la 4° compagnie - celle
où sert Roger Gehl - pendant cette attaque du
23 janvier, le caporal Belleville raconte :
«
La compagnie arrive à 13 heures, à hauteur de
l'église, à Richwiller ; sa mission :
soutenir l'avance du bataillon en direction de
la cité Richwiller ; en conséquence la 1° section(
Le Coniac) progresse sur la route de Richwiller à Wittelsheim ;
les 2° et 3° section ( Gérard et Tassin ) à droite
et à gauche de la route ; la 4° section
( Le Guyader ) en soutien de la 1°; le mouvement
s'exécute comme prévu, la progression de la Cie
d'attaque se poursuit sans que la compagnie de
soutien ait à intervenir.
A 17 heures la nuit est tombée, il neige, la
première phase de l'attaque a réussi, la cité Richwiller
est conquise et nous occupons les bois
des environs.
Le 24
janvier, la
contre attaque allemande est annoncée par un ¨malgré nous ¨de
l'armée allemande ; elle est prévue à l'aube
( 7 h ) ordre est donné d'évacuer les premières maisons
par la 1° Cie ainsi que les lisières des bois de
Kingersheim et de Pfastatt par les 2° et 3° compagnies ;
le contre-ordre parvient peu après ; il faut
s'enterrer au maximum. »
La bataille
de chars tourne à notre avantage
Témoignage
de G de Sesmaisons
«
Toute l'artillerie du 1° C.A., quarante canons de
155 et quinze Guns de 203 U.S., exécutent un terrible
tir d'arrêt sur les lisières du village et de la
forêt, juste sous nos yeux ; le résultat est
hallucinant, tel un tremblement de terre.
Nous voyons s'avancer trois chars Tigre allemands
environnés de fantassins ; notre F.M. fauche
les voltigeurs,
Un char fait pivoter sa tourelle et nous envoie un
obus perforant qui entre par le soupirail de la cave
de la maison où nous sommes ; il ressort au
travers de l'autre mur ; pas de blessés, mais
un nuage de plâtre et beaucoup d'émotions ;
les chars amis interviennent, bilan : trois
Tigres détruits, deux Sherman touchés, quelques blessés
dans la compagnie. »
La matinée du 25 janvier se termine par un succès,
A. Hautefeuille :
«
La contre attaque allemande d'est en ouest, dans
le flanc de la 9°D.I.C. de laquelle nous sommes détachés,
est violente ; l'ennemi engage de gros |
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